Twitter au secours des marionnettes

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Vincent Bolloré, le patron du groupe Canal+, ne souhaite pas reconduire « les Guignols de l’info » lors de la rentrée prochaine, affirme le site Puremedias. Une douloureuse nouvelle pour le programme culte de la chaîne cryptée qui soufflera bientôt ses 30 bougies. Mais également pour les utilisateurs de Twitter qui refusent de dire définitivement « A Tchao bonsoir  » via le hashtag #TouchePasAuxGuignols.

L’un des premiers à avoir réagi est Claude Bartolone, le président socialiste de l’Assemblée nationale. Il estime que le programme est nécessaire car cela « aère l’actualité et la manière de commenter la politique « , a-t-il expliqué sur France Info.

Claude Bartolone n’est pas le seul homme politique à réagir et se mobiliser pour sauver les marionnettes en latex. Les réactions n’ont pas tardé non plus, du côté de la droite et des écologistes.

Pour Jean-Luc Mélenchon, député européen, cette décision s’apparente ni plus ni moins à un acte de censure. Une hypothèse que confirme d’ailleurs une source citée par Metronews : « A deux ans de la présidentielle, Vincent Bolloré va faire le grand ménage. « 

L’émission satirique des « Guignols » serait-elle donc un danger pour le monde de la politique, alors qu’elle a simplement pour vocation de divertir ? Quoi qu’il en soit, les internautes, qu’ils soient des personnalités ou des quidams, se soulèvent ensemble pour protester contre la suppression programmée des marionnettes. Cible prioritaire : le patron, Vincent Bolloré.

Afin d’exprimer leur mécontentement, les utilisateurs de Twitter préfèrent toutefois user de l’humour.

Alors qu’une pétition en ligne contre la suppression des « Guignols  » vient d’être lancée, les internautes n’oublient pas de rappeler que cette nouvelle intervient le lendemain de la disparition d’Alain de Greef, celui qui avait lancé le programme en 1988.

Pour le moment, aucune information n’a été confirmée par le groupe. Mais pour Benjamin Morgaine, l’un des auteurs de l’émission, les « Guignols de l’info  » vont bel et bien disparaître.

Les Echos